Cette étude traite des défis posés par les flux de minerais qui peuvent ne pas être accompagnés de tous les documents d’exportation et d’approvisionnement requis, ou qui peuvent, avant ou pendant le processus d’extraction et d’exportation, bénéficier financièrement à des groupes rebelles, à des milices ou à des groupes militaires d’une manière ou d’une autre. Il s’agit, de toute évidence, d’un sujet controversé. Cependant, l’objectif de ce document n’est pas de citer des noms, d’évaluer les responsabilités ou de jeter le blâme. D’autres chercheurs et institutions très compétents s’acquittent de ces tâches importantes. Libérée de cette responsabilité, cette recherche a la tâche plus heureuse de rechercher simplement des solutions. L’étude est donc uniquement destinée à la recherche et à l’élaboration de politiques. Il s’agit d’un rapport prospectif qui vise à apporter des solutions à l’ensemble des problèmes affligeant les flux de minerais non tracés à l’intérieur et en provenance de la région des Grands Lacs. Il ne s’agit pas d’un document juridique, et il ne peut ni ne doit constituer la base d’une quelconque revendication juridique concernant les flux de minerais dans la région des Grands Lacs africains. C’est pourquoi certains lecteurs ont suggéré de remplacer les noms des différents pays de la région par des étiquettes (A, B, C) afin d’éliminer la moindre possibilité de porter atteinte à la réputation de l’un d’entre eux.